Le laboratoire du divertissement

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Mr. Robot Elliot
Sur cette affiche, Elliot a bonne mine, cela ne va pas durer

Article difficile à écrire.  J’aime ou je n’aime pas Mr. Robot? Pas facile à dire car par certains cotés, je trouve qu’elle est originale, qu’elle prête à réflexion, mais cependant, je ne suis pas complètement fan, elle n’est pas dans le top de mes séries préférées et pourtant, j’ai regardé la saison 2 et je continuerai.

Étrange. Mais ce terme correspond si bien à cette série. Elle s’adresse effectivement à un public geek, bourrée de référence à des technologies informatiques. C’est aussi un thème d’anticipation, se situant dans un avenir très proche. Mais Elliot, le personnage principal, est tellement atteint psychologiquement, psychiatriquement, que son parcours dans le labyrinthe du réel en devient passionnant, dérangeant. La saison 2 est de ce point de vue extrêmement surprenante d’ailleurs vers le milieu.

Coté scénario, quand Elliot arrive à retomber les pieds sur terre, c’est particulièrement marquant. Le rôle de l’informatique dans notre société, des nouvelles technologies, des multinationales, jusqu’où cela ira t’il ? Source d’inspiration d’ailleurs pour la prochaine nouvelle que je vais publier sur le site.

Pourtant, et c’est cela qui fait que j’ai un peu de mal à accrocher, Elliot laisse finalement assez indifférent. Il est tellement torturé de façon presque incompréhensible, que s’attacher à lui est difficile. Juste l’envie parfois de lui dire de se soigner mais, tout d’un coup, il sort une tirade incroyable, à laquelle il est difficile de ne pas adhérer. Belle ambiguïté. Peut-être, l’étrangeté de la situation étant très répétitive, le scénario avançant lentement, nous finissons par nous lasser, d’où certainement des saisons avec peu d’épisodes.

La réalisation est aussi extrêmement particulière. J’ai vu la saison 1 il y a un moment, je ne m’en rappelle pas tellement mais dans cette saison 2, l’angle du cadrage joue un rôle principal. L’acteur ou les acteurs sont filmés dans un angle, représentant une petite portion de l’image et le décor, souvent très recherché, occupe la majeure partie de l’écran. Impressionnant car cela persiste dans tous les épisodes. Elliot a du mal avec la réalité, peut-être à travers ce montage nous voyons comme il l’a perçoit, décalage entre le monde réel et le monde imaginaire qui finit par dominer l’attention.

J’ai cherché si le réalisateur Sam Esmail est un pseudonyme … pas trouvé d’informations sur Google mais bon, quand vous réalisez Mr. Robot, s’appeler Sam “Es” Mail, c’est pratique. Une personne à suivre car bientôt va sortir une nouvelle série qu’il réalise, Homecoming, avec Julia Roberts. Toujours passionnant quand les acteurs connus se mettent aux séries.

D’ailleurs, dans Mr. Robot, Christian Slater, acteur de cinéma joue très bien son rôle, avec, parfois, une nouvelle façon de le présenter dans cette saison innovante, un montage spécial mais dont je ne veux pas parler ici, les spoilers étant interdits.

Rami Malek toujours aussi bon dans le rôle principal. Il arrive à avoir un regard fascinant. Superbe prestation d’acteur, et je l’attends avec hâte dans Bohemian Rhapsody. Ne serait-ce que regarder la bande annonce me donne la chair de poule, on ne se refait pas quand on est fan de Queen.

Donc, même si je suis en retard dans les saisons de Mr. Robot, une pause avant d’attaquer la saison 3. Sam Esmail me fera t’il finalement aimer Elliot?

Mr. Robot - Cadrage
Cadrage typique de la série, Elliot occupe seulement 1/4 de l’écran, ici sur la droite, derrière il se passe quelque chose mais le décor est prépondérant.

 

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