Je commence ce blog aujourd’hui et tout de suite un premier article lié au passage de l’ouragan Irma.
Nous sommes le 9 septembre 2017 et l’ouragan Irma, après avoir détruit les îles de Saint-Barthélemy et Saint-Martin va passer demain dans le sud de la Floride.
Et bien voilà, ça y est, nous subissons de manière tout à fait compréhensible par l’ensemble de l’humanité et, en particulier, par les régions impactées, la preuve que le climato-scepticisme ne va pas nous mener bien loin. Il y a déjà eu pas mal de phénomènes catastrophiques mais celui-ci est le premier d’une telle ampleur et ce n’est qu’un début. Non seulement ceux qui vont suivre vont être de plus en plus dévastateurs mais aussi de plus en plus fréquents.
Personnellement, aujourd’hui, je travaille dans l’informatique mais mes études étaient en biologie. Elles m’ont permis d’avoir pas mal de cours concernant l’environnement.
Comme c’était il y a 20 ans, j’ai oublié beaucoup de détails de ma formation mais je continue à comprendre ce qui se passe le domaine de l’environnement.
D’ailleurs, si un jour des biologistes lisent ce blog et me parlent des nouvelles découvertes et des nouveaux modèles pour l’environnement; ils seront plus que les bienvenus.
Cependant, revenons à ce que j’ai appris durant mes études. En 1993, j’ai suivi un cours qui nous expliquait le modèle climatique démontrant l’arrivée de l’ère glaciaire suite à l’interruption du Gulf Stream.
En 2004, Roland Emmerich réalisait le film “Le jour d’après” qui nous montrait ce qui allait arriver quand les changements climatiques de notre planète entraînait l’arrivée de cette fameuse ère glaciaire.
Aujourd’hui, en 2017, le plus gros ouragan jamais connu frappe les Antilles, de catégorie 5 ou 6 et suivi de 4 autres ouragans. (Note, je finis la publication de cet article le 10/09 et visiblement, le fait de dire qu’Irma était de catégorie 6, violette, serait une fausse nouvelle données par les médias …à vérifier !!!)
Le 12 décembre 2015, les accords signé à Paris lors de la COP21 concernent les mesures à prendre par rapport au changement climatique afin de réduire ce que nous allons subir dans les prochaines années.
Comme je travaille de mon côté sur pas mal de sujets en informatique, je n’ai pas suivi dans les détails mais je me suis dit “Parfait, les mesures vont être mises en place et non allons les suivre”.
C’était il y a plus d’un an et demi.
Cependant, depuis ces accords, dans ma vie de tous les jours, mon quotidien, je n’ai constaté strictement aucun grand changement.
En quoi est-ce que je m’occupe de l’environnement ? Et bien juste en prenant un petit peu moins ma voiture et en continuant à mettre dans les poubelles recyclables mon papier, mes boîte de conserve, mes bouteilles en plastique, mes vieux habits, le verre.
Je n’ai strictement pas eu de la part du gouvernement de manière assez claire une demande de modifier mon quotidien pour moins polluer.
Je pense par exemple être passée à côté du changement de toutes les ampoules de mon appartement en ampoules basses tensions.
Cet hiver, comme nous avons eu beaucoup de brouillard sur Lyon et donc beaucoup de pollution, il y a eu des mesures complètement ponctuelles de circulation des voitures paires ou impaires un jour sur deux dans l’agglomération lyonnaise. Cela a été immédiatement annulé quand la pollution constatée, à cet endroit précis, a baissée.
Par ailleurs, n’oublions pas ce que nous avons entendu ces derniers temps dans la politique mondiale.
Deux exemples:
- Le gouvernement russe approuve la fonte de la calotte polaire arctique qui permet d’ouvrir de nouvelles lignes commerciales;
- Le gouvernement américain est sorti le 1er Juin 2017 des accords de Paris de la COP 21.
En ce moment, je lis un livre dont d’ailleurs je parlerai dans d’autres articles, qui parle des adultes surdoués dans notre société.
Qu’est-ce qu’un surdoué? C’est une personne qui a un QI supérieur à 130.
J’ai fait un rapide calcul l’autre soir : actuellement la population mondiale est d’environ 7,5 milliards de personnes. Le livre dit que 2% de la population a un QI supérieur à 130.
Donc 7 500 000 000 multiplié par 2% car correspond à 150 millions de surdoués.
C’est à ce moment-là que je me suis dit “Mais pourquoi c’est immense population de personne ayant du potentiel n’est pas en train de travailler sur les problèmes de changement climatique ?”
Si j’ai tout bien compris parmi les surdoués, certains sont déjà à des postes haut placé et certainement travaillent sur l’environnement mais dans d’autres domaines tels que l’économie, la santé, les sciences diverses comme par exemple à la NASA pour l’exploration sur Mars. Il y en a aussi qui travaillent dans les entreprises privées, commerce, création des nouveaux modèles de voiture, évolution du matériel informatique…
Par ailleurs, si j’ai bien compris, il y a de nombreuses personnes avec un fort QI qui ne sont pas dans des métiers qui exploitent l’intégralité de leur potentiel, en particulier suite à l’échec scolaire.
Toutes ces réflexions m’ont amenée à l’idée suivante:
Imaginons que les gouvernements du monde entier pour lutter contre cet énorme changement climatique que nous sommes en train de subir fassent appel à ces personnes qui ont un fort potentiel.
Bien sûr, pas à 150 millions de personnes, soyons raisonnable, quoique…
Prenons, tout d’abord les adultes surdoués.
- Ceux qui travaillent déjà dans l’environnement, c’est juste parfait. Ils ont déjà énormément de compétences nécessaires pour aller plus loin.
- Ceux qui travaillent dans divers domaines scientifiques mais sans lien direct avec l’environnement: ne serait-il pas possible qu’il fassent une pause dans leur travail actuel pour se mettre à se consacrer à 100 % à l’environnement ?
Reprenons ceux qui travaillent à la NASA, sur les vols spatiaux vers Mars. Et bien tant pis, nous ne sommes pas si pressés d’aller sur Mars, faisons une pause de 10 ans dans l’exploration spatiale.
Ceux qui travaillent sur les voitures électriques : donnons leur tous les crédits possibles pour qu’ils puissent aller plus vite dans la mise en place de ces véhicules hors toute spéculation commerciale.
- Ceux qui n’utilisent pas tout leur potentiel dans leur travail ou qui sont au chômage.
C’est peut-être plus compliqué car il faudrait être capable de les identifier.
Mais, si j’ai bien compris, il existe des tests de QI tout à fait corrects.
Les dernières personnes auxquelles je pense est toute cette nouvelle génération d’enfants. Ils ne sont pas forcément dans un système éducatif qui leur permettra plus tard d’exercer toute leur capacité.
Et c’est cette nouvelle génération qui pourra perdurer les mesures mises en place pour sauver notre planète.
Ensuite, le plus compliqué, serait de faire travailler toutes ces personnes ensemble et sur tous les sujets à traiter pour trouver une solution au changement climatique.
Ces personnes sont soit déjà spécialisées dans un domaine qu’ils traitent de façon pertinente et d’autres sont complètement polyvalentes, capables de traiter différents problèmes à la fois, mais, je pense, avec déjà un domaine de prédilection.
Alors il serait possible de faire appel à ceux qui sont spécialisés dans l’organisation des tâches, dans le coaching, pour mettre tout un mode de fonctionnement en place permettant de traiter tous les sujets qui demandent un solution pour réduire la pollution.
Pour finir avec ses réflexions juste quelques exemples très simples des mesures qui devraient être mises en place le plus rapidement possible:
- Je parlais tout à l’heure de la pollution en région lyonnaise mais bien sur aussi en région parisienne. En cas de forte pollution, les voitures paires et impaires n’ont le droit de circuler qu’un jour sur deux. En généralisant cela tous les jours de l’année, plus d’embouteillages. La pollution en agglomération serait divisée par beaucoup plus que 2. Cela est possible pour les personnes dont le métier peut se pratiquer en télétravail à la maison, ou dans des structures multi-entreprises plus proches de leur lieu de résidence, cela existe déjà. Il est possible même de changer de jour pour aller faire ses courses.
- Mettre beaucoup plus en place le système de transports en commun.
Exemples dans ma région :
Le service de la SNCF est correct mais complètement surchargé, en particulier, à la Gare de la Part-Dieu.
Les parkings où poser sa voiture pour aller prendre le train sont tellement pleins qu’on ne peut plus s’y garer.
Le système des Cars du Rhône a des horaires tellement espacés à certaines heures et tellement peu de bus qu’un usagé peut devoir attendre le prochain bus pendant au moins 1h30 sans abri ni endroit où s’assoir, tout en n’étant pas sûr que dans le prochain bus il trouvera une place.
- Changer de voiture : prendre une hybride dès à présent. Pour moi, cela a été un échec l’an dernier. C’était tellement cher chez Toyota qui je continue à circuler en Clio Diesel.
- Changer de chaudière. Encore un échec pour moi, je n’ai pas les moyens. Imaginez une chaudière, comme il en existe, que vous télécommandez depuis votre smartphone. Le gouvernement vous transmet le programme informatique à installer afin d’avoir une gestion de la température dans votre appartement la meilleure possible en polluant le moins possible.
- Un dernier exemple beaucoup plus fort, sur lequel des personnes extrêmement douées doivent travailler : c’est la mise en place de nouvelles sources d’énergie, telles que la fusion.
Fini l’utilisation des énergies fossiles, pétrole, charbon et toute la pollution qui en découle.
Le moteur à fusion sera peut être un peu cher, mais ensuite, l’énergie sera gratuite.
Cela changerait tellement le mode de fonctionnement de notre société que j’ai presque la conviction que nous subissons plus un frein économique qu’un frein scientifique pour cette révolution.
Personnellement, vu comme je ressens aujourd’hui vers quelle ère nous nous dirigeons, je suis prête à faire tout concession demandée par notre gouvernement qui permettra de réduire la pollution qui entraîne ce dérèglement climatique.
Et cela même s’il y a des choses qui risquent d’être compliquées, onéreuses mais abordables dans un premier temps.
Cependant juste un bémol, il faudra garder l’esprit critique. Que les mesures soient adéquates et non mises en place avec un objectif de rentabilité financière.
Mais bon, une équipe de surdoués peut surveiller cela et avertir en cas de dérive du système.
Et de plus, dans les nouvelles pratiques mises en place, certaines peuvent s’avérer erronées car elles feront appel à de nouveaux concepts scientifiques.
Donc l’ensemble du climat de la planète et l’impact de tous les changements dans le mode de vie de l’humanité devront être perpétuellement surveillés.
La conclusion ?
Je viens juste de vous décrire une sorte de système idéaliste, d’utopie qui serait le sujet d’un bon film ou d’un bon roman de science-fiction, catégorie anticipation.
(merci de me contacter pour les droits d’auteur, je pourrai alors changer ma chaudière)
Cependant vu ce qui est en train de se passer aujourd’hui avec l’ouragan Irma et bien, j’en finis par me demander si même une toute petite mise en place de ce système ne permettrait pas déjà de commencer à lutter contre ce qui est en train de nous arriver.
Notes:
“Si l’abeille disparaissait de la surface du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre”
Visiblement ce n’est pas vraiment Albert Einstein qui a dit cela mais cela prête à réflexion.
“Une goutte d’eau dans la mer”
Je vais me mettre en quête des sites expliquant de manière synthétique comment déjà, avec mes moyens personnels, essayer de faire quelques changements dans ma vie quotidienne permettrait de baisser du mieux possible la pollution que je génère.
Le 09/09/2017 – Trois ouragans sont actuellement formés dans l’Atlantique. De gauche à droite : Katia, Irma et Jose. Source France 24
Le 25/02/2018 : au fait, ça fait un moment qu’on a pas entendu parlé de la reconstruction après le passage des ouragans. Ah oui, j’oubliais, les sujets importants on en parle une semaine et ensuite on passe à autre chose…