Le laboratoire du divertissement

Le laboratoire du divertissement

Mes Univers: Cinéma, Séries, Livres, Science-Fiction, Informatique, Sciences, Environnement, Écrire

Une dystopie est un récit de fiction dépeignant une société imaginaire organisée de telle façon qu’elle empêche ses membres d’atteindre le bonheur. Une dystopie peut également être considérée, entre autres, comme une utopie qui vire au cauchemar et conduit donc à une contre-utopie. (Wikipédia)

 

The Handmaid’s Tale est, à mes yeux, la meilleure dystopie que j’ai vu depuis longtemps.

Attention, cet article contient pas mal de spoilers.

Le sujet: dans une société américaine où les femmes sont quasiment toutes devenues stériles, des extrémistes ont renversé le gouvernement américain. Ils ont instauré une société soi-disant basée sur la religion. Les femmes n’y ont plus aucun droit, même pas celui de lire un livre. Elles sont divisées en castes, en particulier les femmes fertiles qui sont des “servantes”. Une société complètement basée sur l’esclavagisme.

Nous suivons la vie dans cette société d’une de ces servantes, De Offred. Les premiers épisodes nous font découvrir son mode de vie actuel, puis, par flash-back, comment cette société s’est mise en place, comment elle fonctionne dans son ensemble. Il reste d’ailleurs à la fin de la première saison certainement des sujets sur ce fonctionnement qui n’ont pas encore été abordés.

De Offred, interprétée par Elisabeth Moss, est un personnage avec lequel on vibre tout le long des 10 épisodes. Nous suivons son cheminement intérieur. Profondément déprimée et quasiment en acceptation dans les premiers épisodes, elle relève la tête au fur et à mesure de la saison. Avec, dans le dernier épisode, une attitude et des réflexions personnelles qui sont une véritable lueur d’espoir même si ce qui lui arrive semble en être tout le contraire. Très bon cliffhanger et la saison deux va être diffusée d’ici quelques jours. J’ai vraiment hâte de voir la suite.

Je suis une femme (oui, TheGeekette, c’est féminin !) et du coup cette série m’a particulièrement frappée. Elle est très centrée sur la condition de la femme. Mais, les hommes alors qu’ils semblent au début tout puissants (dans tous les sens du terme) ne le sont pas du tout. Eux aussi, malgré une position haute dans la société peuvent subir des actes très graves s’ils ne restent pas dans la norme imposée.

La série est tirée du livre La Servante écarlate de Margaret Atwood que je lirai très certainement pour voir comment elle a traité ce sujet en littérature.

Voici donc une de ces séries géniales dans le thème abordé, l’interprétation, la mise en scène et l’image aussi qui colle parfaitement au sujet. Un de ces séries proche d’un film par la qualité mais qui dure quasiment dix heures.

Le 7ème art est le cinéma. Le 8ème art est ,aujourd’hui, pour les gamers, le jeu vidéo. Alors, les séries? Entendons-nous le 7ème art aux séries? Ou alors faut-il créer une nouvelle forme d’art comme elles sont d’une part beaucoup plus longues qu’un film et d’autre part diffusées uniquement à la télévision? Quoique…

Savez-vous qu’en Mai, une série/film de 5 épisodes va sortir au cinéma? Elle est d’origine japonaise, de 2015: Senses. Alors film ou série? Voir l’article sur le site Japon Cinéma . Hier soir, j’en ai eu la publicité via Facebook par le cinéma juste à côté de chez moi, slogan: “La première série au cinéma”. Vous retrouvez cette série dans la catégorie film sur Allociné.

L’assemblée des servantes: jusqu’où cette société arrivera t’elle à les faire obéir sans résistance? 

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