L’institut de Stephen King : un roman des plus attachants et dont on se souviendra longtemps après avoir lu les derniers mots.
Fan inconditionnelle de Stephen King, après quelques longues années à piocher dans ses romans, je suis aujourd’hui presque à jour. J’ai donc le plaisir de les lire par ordre de parution. Un plus, car l’auteur ne se lasse jamais de faire des références entre ses livres.
L’institut est un de ces romans qui m’aura le plus marquée. Stephen King utilise une de ses recette préférée : l’Amérique profonde, de bons personnages, un zest de fantastique et assez de pages pour se délecter.
Alors, pourquoi cette fois-ci le plat est encore plus succulent que d’habitude ? Parce qu’il a choisi, à nouveau, de nous faire partager les tourments que subissent des enfants. Et là, seule une lecture rapide s’impose : on ne peut pas laisser cette jeune génération vivre des évènements tragiques sans vite tourner les pages pour savoir s’ils vont s’en sortir et comment.
Donc un livre à dévorer. Et puis, l’histoire est marquante. Tout comme Ça, que j’ai lu il y a presque 30 ans, je m’en rappelle encore de ces gamins qui affrontent le monstre des égouts. Dans l’Institut, Stephen King va plus loin. Les méchants sont humains et nous marquent au fer rouge par l’ignominie jusqu’où un homme ou une femme peuvent aller. C’est même plus traumatisant quand l’horreur vient d’êtres humains que de monstres cachés dans les placards.
L’Institut devait être adapté en mini série, The Institute, mais pour l’instant, cela n’a pas l’air d’avoir beaucoup bougé depuis 2019. Dommage, j’aime bien me replonger après une lecture dans une adaptation comme 22/11/63 ou plus récemment The Outsider. Parfois, les versions cinéma ou télévision sont ratées mais de temps en temps, très agréables à visionner.
La suite au prochain livre, qui ne sera pas un Stephen King mais La plume magique de Gwendy de Richard Chizmar , suite d’une nouvelle du “maître”, Gwendy et la Boîte à Boutons, et qui devrait s’enchainer par une troisième volet signé des deux auteurs.
Quant à l’Institut, si vous vous lancez dans sa lecture, j’espère que vous garderez quand même un semblant de vie sociale.