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La dernière porte - Dean Koontz
La dernière porte – Dean Koontz

La dernière porte de Dean Koonk, livre paru en 2001 : 900 pages à dévorer

Je pense que c’est en lisant Stephen King, qui commente souvent de quelques lignes ses romans ou nouvelles que le nom de Dean Koontz est apparu. J’ai donc acheté il y a bien longtemps ce livre, La Dernière Porte. Il était un peu au fond de ma PAL (Pile à Lire) et a fini par franchir les étages pour arriver tout en haut. Il faut dire que 900 pages, cela d’habitude demande quand même pas mal de temps pour les digérer. Et pourtant, je n’ai pas peur des pavés. Justin Cronin ou Dan Simmons ne m’effraie pas ! Et puis, c’est l’été, pas encore les vacances, mais les jours sont plus longs et nous ouvrent les portes sur de grandes plages de lectures.

Au final, je l’ai lu bien plus vite que je ne le fais habituellement. Peut-être six jours. Pour deux raisons, l’histoire, bien entendu, mais aussi le style.Très aéré, il permet de tourner les pages à vitesse rapide.

Dean Koontz : un style à part

Dean Koontz écrit d’une manière très … fleurie. Il ne fait pas de descriptions visuelles comme habituellement. Il enrobe ses scènes d’action de digressions étonnantes, percutantes, parfois drôles, parfois incisives. A se demander d’où lui vient cette inspiration, cette imagination. Franchement, c’est épatant. Je n’ai pas le souvenir d’avoir lu un jour un livre aussi riche en paragraphes. Incroyablement, ils vous emmènent à un endroit où vous n’auriez jamais pensé aller en lisant les quelques lignes au-dessus. Et le tout ne ralentissant pas le rythme, bien au contraire. D’où 900 pages pour raconter cette histoire. Il reste cependant à saluer le traducteur, Yves Sarda, qui a réussi à transcrire cela.

La structure du livre est assez classique. Alternance de chapitres entre 3 personnages principaux puis après le milieu du livre, 5 personnages qui bien entendu se retrouveront dans le final. D’ailleurs, entrer dans la tête du super méchant à la fin est délectable même s’il faut avoir l’estomac bien accroché. Ni le style, ni cette structure ne nous font perdre le fil de l’histoire. Le lecteur,comme un poisson, mord à la ligne et ne la lâchera jamais. Mais, personne ne nous grignotera cet été passé au barbe-cul, promis. Quoique, l’histoire est quand même parfois un peu dure à soutenir.

Les personnages sont très attachants. Je ne vais pas en parlé dans ces lignes pour vous les laisser découvrir. Juste un petit spoiler sur Fidèle Vagabonde, une chienne très belle, intelligente qui accompagne le personnage disons principal bien que deux autres soient aussi importants. Visiblement, Dean Koontz, est très très attaché aux chiens. Personnellement, je préfère les chats mais si j’avais rencontré Fidèle Vagabonde, je pense que j’aurais craqué !

Nous sommes à la frontière entre science-fiction, E. T., thriller, le psychopathe. Mais j’ai préféré ranger ce livre dans la catégorie Fantastique. Bon, j’hésite encore. Quelques pouvoirs paranormaux venus de l’espace, une philosophie de la vie, une vision. Cette dernière porte nous emmène dans un monde imaginaire riche.

La Dernière Porte : la découverte d’un auteur

Qu’il est bon de découvrir un nouvel auteur ! Je recommande vraiment de ce plonger dans cet univers. C’est rare de découvrir un nouvel auteur, plutôt prolifique, dont on a immédiatement envie de lire d’autres ouvrages. Et j’en ai du retard dans sa bibliographie ! Quand on a lu tous les livres de Stephen King, la recherche de nouveaux auteurs prend du temps pour retrouver cette immense plaisir de la lecture. Dean Koonz relève bien le défi. A suivre dans ses prochains ouvrages que je vais lire bientôt, ils sont remontés dans ma PAL.

Golden Retrevier
Fidèle Vagabonde, un Golden Retrevier qui tient une grande place dans La dernière Porte (image chien.com )

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