Le laboratoire du divertissement

Avant d’émettre toute opinion concernant ce… film ? téléfilm ? parlons un peu de cette ambiguïté qui fait que j’ai mis cet article dans la catégorie Cinéma alors que ce n’est pas sorti au cinéma mais juste à la télévision sur la plateforme Netflix… n’est-ce pas un peu ambiguë de faire cela ? Je dois vraiment créer une catégorie Téléfilm?

Je ne l’ai pas créée car je ne regarde (ou regardais ?) jamais de téléfilms qu’ils soient français ou étrangers. Les téléfilms sont en général et surtout pour les américains d’une qualité d’image, de scénario, de réalisation tellement médiocre que c’est une perte de temps.

J’avoue, je me fais parfois avoir comme avec les derniers personnages de Nicolas Cage ou Bruce Willis dans des téléfilms que j’ai regardés et que j’ai voulu oublier le  plus vite possible tellement c’est nul. N’ayons pas peur des mots.

Mais, depuis un moment, une forme d’évolution, de fusion apparaît dans notre univers audiovisuel. Cela a commencé par les séries. Plus ça va, meilleures elles sont, pour certaines d’entre elles.

True Detective n’est-elle pas identique à un film de 10 heures ? Avec de vrais acteurs de cinéma. Sense8 réalisé par les frères (pardons les soeurs) Wachowski, réalisateurs de Matrix ? Star Trek Discovery n’a t’elle pas des images splendides, un très bon scénario, de très bons acteurs… je m’arrête là, car si je commence sur les séries, j’en ai pour un moment.

Donc oui, les séries se lancent dans le cinéma et les acteurs/réalisateurs d’Hollywood s’y mettent à fond.

Du coup, aujourd’hui, les téléfilms commencent eux aussi à se pencher côté cinéma  et The Cloverfield Paradox en est un exemple.

Mais c’est juste un commencement car ce “film” n’est quand même pas très réussi. Il se base sur un scénario de science-fiction sympathique, un peu Hard-Science mais il y a quand même certaines choses franchement ratées. Je ne veux pas spoiler mais la scène du bras coupé et sa suite, c’est ridicule, voir à mourir de rire. Le film essaye d’être la préquelle de Cloverfield, un très bon film, mais bon, la fin a été piquée au film Life, qui l’a piqué à Alien 4.

L’image et les effets spéciaux ne sont pas mal du tout. Les acteurs bien donc c’est vraiment un manque de vraisemblance dans le scénario qui gâche l’aventure.

Moralité de l’histoire, c’est un téléfilm car il ne sortira jamais en salle, pas de distribution, mais je pense que si on se penche côté audience, ça va se rapprocher d’un petit film de Science-Fiction et les personnes qui aiment ce style vont s’en rappeler pendant un moment.

Alors l’évolution du téléfilm vers le film est à surveiller… d’ailleurs au dernier festival de Cannes, on en a beaucoup parlé. Netflix participe à ce changement, c’est sûr mais je ne pense pas que cela signera la fin des salles obscures. Il y a toujours du public aujourd’hui qui sort de chez lui pour se rendre au cinéma alors que par la VOD, par Canal+, par d’autres moyens moins classiques, les fans de films ont un énorme catalogue à disposition à la maison.

Je n’ai pas parlé du sujet mais il touche les paradox spatio-temporels traités dans de nombreux films et séries… Vous vous rappelez des images ci-dessous ? C’est une série mais c’était quand même déjà bien réussi.

Le lézard et la pièce fusionnée de X-Files… ça c’est du monde parallèle… la vérité n’est toujours pas vraiment là – X-Files, Saison 6 Episode 4, Zone 51 (1/2)  

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