Le laboratoire du divertissement

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La Forêt sombre de Liu Cixin
La Forêt sombre de Liu Cixin

La Forêt Sombre de Liu Cixin, 2ème volet de la trilogie commencée par Le Problème à Trois Corps : une suite très réussie.

Quel plaisir j’ai pris en lisant ce livre, La Forêt Sombre, suite du Problème à Trois Corps!
De la vraie science-fiction, sur Terre, dans l’espace, mélange de sciences, d’une histoire pleine de rebondissements: l’impression de retourner aux sources de la Science-Fiction.

Il est vrai que le premier volet était très très Hard-Science et en a découragé plus d’un. Pas toujours facile de suivre l’auteur dans ses longues pages pleines de références à des recherches scientifiques pointues. Ce deuxième volet, même s’il est toujours riche en sciences est bien plus facilement abordable. L’auteur même s’essaye à quelques passages bien plus philosophiques voir psychologiques. Un vision du présent et du futur de l’humanité mais aussi de l’individu. Son personnage central bien que se qualifiant d’ “homme ordinaire” mène l’histoire de manière brillante aussi bien intellectuellement que sentimentalement.

La Forêt Sombre: l’Art de la Guerre

Le principal sujet de ce tome est comment l’humanité va pouvoir faire face vis à vis de l’invasion trisolarienne. Surtout que les progrès scientifiques sont bloqués (voir l’explication dans le premier tome).Politiques er militaires vont travailler sur ce sujet. Et du coup, de nombreuses pages sont consacrées à comment mettre en place cette guerres, dénommée l’Ultime Bataille. Cela pourrait se révéler ennuyeux mais Liu Cixin nous promène entre les différentes visions des personnages. Ce thème m’intéressait assez peu mais je ne me suis pas ennuyée une seule minute. Le programme principal, celui des Colmateurs, est plutôt original et nous rend curieux. Du coup, les pages se tournent plus vite. Quant à ce qui se passe dans l’espace, je n’entre pas dans le détail mais c’est plus que frappant et fera l’objet, j’espère, de très beaux passages dans la série inspirée de ces livres. Il faut dire, il y en a de la matière!

Une culture sans limite

Comme dans le premier volet, l’auteur nous emmène vers de multiples disciplines : philosophie, psychologie, politique, écologie, astronomie, neurologie, physique (la fusion en particulier), informatique, sociologie avec une vision de la société dans le futur. Cette dernière d’ailleurs ne manque pas d’humour, les terriens dans deux siècles passant presque pour un peu stupides.

Ce qui marque aussi sont quelques hommages que fait l’auteur, de nationalité chinoise, à notre culture occidentale. Je ne le dévoile pas mais le clin d’œil dans le passage par Paris m’a plutôt interpellée. Passage d’ailleurs se terminant sur un des plus beaux paragraphes du livre en matière d’écriture poétique.

La suite ?

Le final de La Forêt Sombre est juste parfait. J’ai dévoré les dernières pages. Comment cela allait-il donc se terminer ? Une fin digne du message implicite que Liu Cixin veut nous transmettre. Le troisième volet La Mort immortelle fait déjà envie rien que par son titre. Ainsi, dans les prochaines semaines, je me replongerai dans cet univers si riche et donc l’écriture nous emmène si loin.

Un dernier mot pour ceux qui ont abandonné suite au premier volet trop complexe en sciences: accrochez-vous et tentez ce deuxième opus, il en vaut vraiment la peine.

Résumé

Uniquement à destination des personnes qui ont lu le premier volet.
L’invasion trisolarienne aura lieu dans quatre siècles, sonnant la fin de l’humanité. Comment y faire face alors que la science, bridée par les intellectrons, ne peut plus avancer ?

2 réponses

  1. Bonjour et merci pour cette
    chronique ! Je viens juste d’achever La forêt sombre et je suis enthousiasmé
    à la fois par l’ambition, le souffle et la complexité de cette œuvre. Je plonge
    maintenant avec délectation dans La mort immortelle. A mon sens, cet auteur
    mérite tout à fait d’intégrer le panthéon des grands auteurs de science-fiction,
    juste à côté de Frank Herbert (dont je viens de voir au cinéma, avec plaisir, le
    Dune de Denis Villeneuve) ou Isaac Asimov (auquel Liu Cixin se réfère d’ailleurs
    dans Le problème à trois corps). Alors pas d’hésitation, laissez-vous tenter
    par le voyage !

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