Le laboratoire du divertissement

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La Mort Immortelle de Liu Cixin

Final de la trilogie de Liu Cixin commencée par Le Problème à Trois Corps suivi de La Forêt Sombre, La Mort Immortelle est un livre pas toujours facile à lire, long mais qui en vaut la peine.

Rien que le titre de ce livre est beau, La mort Immortelle, Liu Cixin est un auteur incontournable pour qui aime la Science-Fiction et principalement la Hard-Science.
Qui n’aime pas la science aura peut-être du mal à se plonger dans ce livre. Je soupçonne presque l’auteur de s’être fait une liste de principes de physique pour les y inclure. Presque trop d’ailleurs, car une lassitude s’installe parfois. L’histoire avance à petit pas mêlée de descriptions scientifiques qui pourraient finir par ennuyer. Mais non, il faut s’agripper, avaler ses 816 pages, continuer car cela en vaut la peine.

Nous suivons le périple à travers le temps de Cheng Xin, jeune scientifique, promue à un destin central pour l’humanité dans différentes époques. Un voyage de plus de 300 ans entrecoupé de phase d’hibernation. Une épopée qui suit le cours de l’histoire humaine qui doit faire face aux périls de l’univers, découverts à la fin de La Forêt Sombre.

Pourquoi est-ce un livre si marquant ?

Liu Cixin écrit d’une manière remarquable. Et cela quelque soit le sujet. Il est capable de nous transporter dans les pires moments pour l’humanité tout en gardant un style poétique et surprenant vu ce dont il parle. Dans le premier volet, il nous parlait de jeu vidéo. Dans ce tome, c’est à travers trois contes que l’histoire finira par se construire.
Il décrit aussi un futur original, changeant selon l’époque. Que deviendront les humains dans plusieurs siècles ? C’est une grande question. L’auteur nous donne sa vision. Une humanité touchante, irrationnelle, sage ou guerrière, tout change selon les groupes et les époques. C’est notre âme collective qu’il analyse derrière ces fameux principes physiques servant de support.

Si l’âge d’or de la science-fiction existait encore, Liu Cixin aurait rejoint Bradbery, Asimov, Arthur C. Clarke. Cette époque s’est éteint, malheureusement, mais une porte s’ouvre sur de nouveaux univers imaginaires. Liu Cixin inspirera t’il une nouvelle génération d’auteurs à partir sur les chemins chaotiques et plein d’embuches de faire vivre l’imagination dans l’univers carthésien de la science. A suivre, mais je ne manquerai pas de lire d’autres ouvrages de ce grand monsieur.
D’ailleurs, remercions Actes-Sud pour cette collection Exofictions où d’ailleurs je viens de découvrir Ezekiel Boone dont je parlerai bientôt. Et bravo aussi au traducteur car ça n’a pas du être facile.

Pour les amateurs, lancez-vous dans cette trilogie initiée par Le Problème à Trois Corps, n’hésitez-pas et percevez. La fin de La Mort Immortelle est mémorable, immortelle pour vos souvenirs de lecteurs

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